dimanche 21 juillet 2013

Chevalier de l'ordre du mérite

Auteur: Sylvie Testud
Éditeur: Le Livre de poche
Première édition: 2011
Édition poche: 2012

Roman contemporain

Quatrième de couverture:

Dès que je passe la porte de notre appartement, je me transforme. Sans plus aucune coquetterie, je retire mes escarpins, je jette mes vêtements dans la panière à linge sale. Je m’attache les cheveux sur le sommet du crâne, remonte mes manches, et c’est parti pour le rodéo de l’ordre et de la propreté. Une chorégraphie d’un genre peu sexy, à laquelle je ne renonce que tombante de sommeil.
Pauvre Adrien : il vit avec une mégère. L’image n’est pas folichonne.
C’est au bureau qu’ils vivent avec moi. Bien habillée, maquillée, coiffée.
Pourquoi je me transforme?
Pourquoi je n’arrive pas à suivre le mode de vie d’Adrien ?
Pourquoi ça ne tourne pas plus… plus… plus carré ?

Mon avis:

Un livre qui à coup sûr ne restera pas dans les annales! 
Avec ce livre, je m'attendais à quelque chose de léger et humoristique. Je ne m'attendais pas à quelque chose de creux, inintéressant et bâclé. Bon, ça se lit facilement. Si facilement d'ailleurs, qu'il fallait presque fournir un effort pour me souvenir de ce que j'avais lu la veille... Ce n'est pas souvent que je fais des critiques négatives, mais là, vraiment, je n'ai pas d'autre choix!

En ce qui concerne les personnages: l'héroïne (je ne me souviens même pas de son nom...), est une sorte d'accroc au ménage, qui n'a pas d'autre passion que de détecter la saleté, même invisible aux yeux du commun des mortels. Dans son travail, elle n'a aucune personnalité. Dans son couple, elle est juste insupportable. Le seul trait de caractère dont je me souvienne, c'est un racisme latent, associé à une quasi-phobie de la différence, et une absence totale d'empathie. Bref, autant vous dire que je ne me suis ni identifiée, ni attachée à ce personnage, qui m'a semblé presque repoussant.

Adrien, son compagnon, est bien plus attachant. Dynamique, vif d'esprit, tolérant, ouvert d'esprit, intrépide et fougueux... Bref, plutôt sympathique, mais totalement dénigré par sa compagne.

Tao, la femme de ménage des Philippines, est la femme de ménage parfaite, prévenante, investie, minutieuse, organisée... Mais elle a le malheur d'être sans papiers, et sa crétine de patronne (l'héroïne), n'a rien trouvé de mieux à faire que de lui chercher des ennuis...

Ce sont, grosso-modo, les 3 personnages du roman, et je crois avoir quasiment tout dit à leur sujet... Alors, comment Sylvie Testud a réussi à écrire plus de 200 pages pour ne rien dire, ça, je vous avoue, ça reste un mystère. Le talent, peut-être?

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