samedi 30 mars 2013

Mini-accro du shopping


Auteur: Sophie Kinsella
Titre VO: Mini Shopaholic
Traductrice: Daphné Bernard
Éditeur: Pocket
Première édition VO: 2010
Présente édition: 2011

Roman Chick-lit

Quatrième de couverture:

Une vocation précoce...
Deux ans et pas toutes ses dents, Minnie a déjà l’œil pour la sape chic et le jouet choc. "Papa, Maman, Visa": un vocabulaire minimum pour le shopping, à renfort de hurlements et de caprices. Il faut dire que la charmante enfant a de qui tenir - et Becky, en bonne fashion mummy, n'hésite pas à chauffer la carte Bleue. Pas évident quand on habite chez ses parents et que la crise financière impose la rigueur. Mais que voulez-vous? Les fringues et les enfants d'abord!


Mon avis:

Il y a un an, j'ai lu L'accro du shopping attend un bébé, et je m'étais trouvée plutôt emballée par cette lecture, plutôt fraîche, légère, et reposante. C'était sur mon ancien blog (sur over-blog). Vous avez pu lire la chronique ici puisque je l'ai importée hier...

Mais sur ce nouveau tome des aventures de Becky, je suis beaucoup moins enthousiaste. J'ai la sensation que Sophie Kinsella n'a plus rien à dire sur son personnage. On tourne en rond, Becky n'évolue pas - ou si peu - qu'elle en devient agaçante. Si l'on pouvait être distrait par ses nombreuses fantaisies, là, ça finit par irriter. D'autant qu'ici, je m'attendais à une véritable évolution, un élan de maturité ou de pieds sur terre... Mais non, même maman, elle a toujours besoin de surveillance rapprochée! 
Et puis, le titre est censé annoncer la couleur... Mais, mis à part que sa fille, partout où elle va, dit "Poniii, à Miniiiie" dès qu'elle voit un objet qu'elle désire (ici, un poney), on en sait très peu sur ce qu'elle est. J'aurais aimé voir une vraie relation mère-enfant, autre que les crises dans les magasins ou en public.
Et Luke, en parfait père absent et éteint, ne sert quasiment à rien...
Le schéma est toujours le même: Becky enchaine catastrophe sur catastrophe durant tout le livre, et à la fin, tout s'arrange. Et Luke, l'homme-absent, fait une apparition finale en homme-parfait, homme-idéal. 

Bien sûr, je n'attends pas que ce type de livre déclenche en moi l'extase. Ce n'est pas le fin du fin de la littérature, tout le monde le sait. Mais j'espérais me détendre un peu, oublier les tracas du quotidien avec une petite dose de rire... Et le rire n'a pas été au rendez-vous, donc je suis déçue! Heureusement, j'ai souri de temps en temps, grâce à quelques situations cocasses, insuffisantes pour laisser un goût d'accompli en bouche.

5ème lecture du challenge

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